Le kiwi
Il est le fruit par excellence de l’hiver : bourré de vitamines, coloré, avec un goût acidulé… il met du peps dans vos journées de grisaille !
Histoire :
Selon une vieille légende, le kiwi fut découvert par un jeune Chinois perdu dans une forêt et complètement affamé qui par chance tomba sur un kiwi qu’on renomma à cette occasion « groseille de Chine » !
Consommé depuis plus de 2000 ans, il n’est arrivé en France qu’au début du XXème siècle et a fait son apparition à Paris au jardin des Plantes.
Sa culture ne s’est réellement développée qu’après les années 60. On le trouve de nos jours en Europe (France, Italie, Grèce), en Amérique (Etats-Unis, Chili), au Japon et surtout, en Nouvelle-Zélande.
Son nom viendrait d’ailleurs de l’oiseau emblématique de ce dernier pays dont le cri est, d’après les Maoris, « kivi-kivi ».
Atouts Miam :
Le kiwi a plus d’un atout dans son sac !
Riche en minéraux et renfermant une quantité importante d’eau, il est également peu calorique et convient à tous les âges !
De conservation facile, il suffit de le protéger des chocs pour l’emporter n’importe où : au travail, à l’école, dans le sac de sport, en pique-nique…
Enfin, le kiwi peut s’incorporer dans un bon nombre de plats, il permet donc de faire plaisir à un large public !
Bien-être Miam :
Le kiwi renferme de nombreuses vitamines en quantités très intéressantes : C, B9, E, et K1. En outre, il apporte également de nombreux minéraux (calcium, potassium, phosphore, chlore) et une quantité de fibres très intéressante !
Grâce à la vitamine C et au magnésium qu’il renferme, le kiwi permet de renforcer ses défenses immunitaires : 2 kiwis/jour permettent de satisfaire ses besoins pour ces deux minéraux ! L’hiver sera donc serein, loin de la fatigue et des rhumes !
Le kiwi est également excellent pour le transit intestinal. Cela est dû à sa richesse en fibres et à une enzyme se nommant l’actinidine, permettant de couper les protéines en plus petites molécules, ce qui facilite d’autant plus la digestion ! Il est spécifiquement recommandé en cas de constipation car il contient des fibres solubles.
Le kiwi est également un excellent antioxydant et permet donc de lutter contre le stress oxidatif et le vieillissement, car il possède plusieurs molécules pouvant capter les radicaux libres.
Enfin, pour les personnes qui ont tendance à être anémiées, le kiwi permettra, grâce à la vitamine C, une meilleure absorption du fer. Il est donc conseillé d’associer une source de fer avec une source de vitamine C à chaque repas. Il contient également de la vitamine B9, indispensable pour la fabrication des globules rouges.
Variétés :
Il existe deux sortes de kiwi, le vert et le jaune (gold).
En France, deux variétés ont été sélectionnées pour la culture afin qu’elles puissent résister au climat plus froid, il s’agit de la variété « Belle de Chine » et « Montcap ». Dans le monde, la variété la plus cultivée est la « Hayward ». Elle domine largement le marché du kiwi et donne des fruits assez gros, plutôt acidulés.
Composition nutritionnelle pour 100g de kiwi cru selon CIQUAL 2016* :
Eau : 83,6g
Protéines : 1,2g
Glucides : 8,44g
Dont sucres : 7,89g
Fibres : 3,5g
Calcium : 27,5mg
Fer : 0,17mg
Magnésium : 14,3mg
Phosphore : 33,4mg
Chlorure : 61mg
Potassium : 297mg
Vitamine C : 92,7mg
Vitamine B9 : 33,5 µg
Vitamine E : 1,46mg
Vitamine K1 : 40,3 µg
Béta-Carotène : 52µg
Bien le choisir :
Ferme ou tendre, jeune ou bien mûr, c’est à vous de choisir ! En effet, ce fruit est dit « climactérique », c’est-à-dire qu’il continue de mûrir après sa récolte. Plus il sera mûr, plus il sera sucré car l’amidon se transforme en sucre. Vous pouvez les placer à côté de pommes et/ou bananes qui, en dégageant de l’éthylène, accélèrent leur maturation.
A maturité, il est donc souple, vert-doré à la coupe, juteux et sucré, tandis qu’il sera plutôt dur, acidulé et vert foncé avant maturité.
Il existe des variétés avec le label issu de l’agriculture biologique ainsi que le label rouge. Il existe même une IGP (Indication Géographique Protégée) pour le Kiwi de l’Adour !
Sa pleine saison ou période de consommation :
La pleine saison de consommation du Kiwi va de fin novembre à début avril. On en trouve cependant toute l’année dans les étals grâce à l’importation des différents territoires.
Prix miam :
De 0,40 à 1€ pièce en moyenne ou entre 5 et 10€ le kilogramme de kiwis selon la variété et la provenance.
Dégustation :
Le kiwi peut se déguster cru ou cuit, en version sucrée ou salée. Sa peau est également comestible et sa consommation permet d’augmenter son apport en fibres initial !
Grâce à son léger goût acidulé, il se mariera très bien avec des saveurs plus douces comme la vanille ou la coco. En version salée, il pourra accompagner des crabes, des crevettes ou du saumon fumé ou encore poulet dans des salades composées.
En cuisson longue, à feu doux, on le prépare en compote, confiture, gelée ou coulis. Ainsi, il a un goût de miel réconfortant pour les froides journées d’hiver.
En cuisson courte, à la poêle antiadhésive, on le prépare « sauté » afin de le faire légèrement caraméliser pour développer ses arômes et préserver son croquant et son juteux.
Pas toujours pratique à consommer, il existe pourtant différentes façons de le manger :
– En le coupant en deux dans le sens de la largeur et en prenant quelques cuillerées dedans à l’aide d’une cuillère à café,
– En taillant les deux extrémités puis en faisant une incision dans le sens de la longueur et en y glissant une cuillère à soupe avec laquelle on fera tout le tour du kiwi,
– En le coupant en quartiers dans le sens de la longueur et en croquant à pleines dents dans chacun d’eux,
– En le mangeant avec la peau !
Conservation :
Il est conseillé de garder le kiwi dans un lieu sec et aéré, si possible entre 12 et 15°C. Il faut veiller à ne pas les entrechoquer au risque de voir apparaître des tuméfactions et que ses qualités gustatives soient altérées.
Au frais, il peut se garder jusqu’à deux semaines. A température ambiante, compter plutôt 5 à 7 jours.
Le saviez-vous ?
Le kiwi est une plante « dioïque », c’est-à-dire qu’elle nécessite un plant mâle et un plant femelle pour se reproduire. Il est même recommandé de prévoir un pied mâle pour huit pieds femelles pour que ces derniers soient correctement pollinisés.