Le physalis

Protégé dans son écrin, le physalis, petit fruit jaune d’or, est un trésor, tant pour les pupilles que pour les papilles !

Histoire :

Le physalis fait partie de la famille des solanacées au même titre que la tomate ou l’aubergine.
Il ressemble à une tomate cerise aux couleurs jaune ou orangé et tient son originalité du fait de sa présentation dans un calice protecteur.
Son nom provient du grec phusalis qui signifie « vessie » en raison de la forme de ce fameux calice.
La plupart des variétés sont toxiques mais certaines le sont à condition qu’elles soient arrivées à maturité.
Originaire d’Amérique du Sud, le physalis était déjà cultivé à l’époque des Incas. Elle s’est par la suite fait connaître en Amérique Centrale puis aux Etats-Unis. Elle gagne l’Europe au début du 19ème siècle ou elle sera utilisée plutôt à des fins décoratives. Ce n’est qu’assez récemment qu’elle a rejoint nos cuisines.
Ce fruit si particulier porte différents noms en fonction des variétés : cerise de terre, coqueret du Pérou, groseille du cap, lanterne japonaise, lanterne chinoise ou bien encore amour en cage…

Atouts/Bien-être Miam :

Source de vitamine C et riche en anti-oxydants, le physalis est votre allié pour passer un hiver sans encombres.
Cette baie possède des propriétés diurétiques intéressantes en cas de rétention d’eau notamment.
Le physalis contient des composés actifs, la physaline notamment, qui accélèrerait l’élimination de l’acide urique.
Il aurait ainsi un intérêt dans le traitement de la goutte.
Veillez à ne pas en consommer cependant en excès car il contient de la solanine en petite quantité qui peut s’avérer toxique si on en ingère une grande quantité.

Composition Nutritionnelle (valeurs issues de l’USDA) :
Pour 100g de physalis cru :
Energie : 53 kcal
Eau : 85,4 g
Protéines : 1,9 g
Glucides : 11,2 g
Bêta-carotène : 432 µg
Vit. B9 : 6 µg
Vit. C : 11 mg

Variétés :

Il existe une centaine de variétés de physalis, certaines comestibles à condition d’être consommées à maturité et d’autres non. Parmi les variétés comestibles, nous retrouvons :
• le coqueret du Pérou ou groseille du cap (P. peruvia) : de couleur dorée, cette variété juteuse a une saveur douce et acidulée.
• l’alkekenge (P. alkekengi) : originaire d’Amérique du Nord, cette variété sucrée est également aigre.
• la tomatillo : Originaire du Mexique, elle est également appelée petite tomate verte et constitue un ingrédient de choix pour les sauces dont la fameuse « salsa verde ».
• le physalis prune (P.pruinosa) ou cerise de terre dont les petites baies jaunes ont une saveur qui varie entre celle de la mandarine et de l’ananas.

Bien le choisir :

Pour bien choisir ce petit fruit, il faut une belle couleur uniforme jaune doré, avec une peau lisse et brillante, ferme et sans taches. Son calice doit être bien sec à sa base.

Pleine saison :

Sa pleine saison se situe entre novembre et février.

Prix Miam :

Environ 15€ le kilo, il est souvent vendu en petites barquettes de 100 à 150g.

Dégustation :

Le physalis peut se manger tel quel ou dans des salades de fruits à condition qu’il soit bien mûr sinon, il peut être toxique. De par son élégance, il est souvent utilisé pour décorer les pâtisseries, entremets ou coupes glacées.
Il peut également être cuisiné afin de réaliser des chutneys ou des sauces en version sucrée/salée.
De par sa richesse en pectine, cette baie peut être préparée en gelées ou en confitures.
En bouche, vous retrouverez, selon les variétés, un goût de tomate, de mangue, de mandarine ou d’ananas…

Conservation :

Le physalis se conserve avec son calice à basse température dans un endroit frais et sec ou bien dans le bac à légumes du réfrigérateur. Dans ces conditions, il peut se conserver plusieurs semaines.

 

Vous pourriez aimer...

Laissez votre commentaire